1. |
Le Barde
02:57
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J’boxe avec les mots avec ou sans dent
Poisson barbare ascendant
Les pieds dans l’eau de l’Hérault la gueule de barde
Ne tarde pas à perdre le nord et à me mettre à parler dans ma barbe
Garde le sud pour me rappeler qu’il n’y a pas d’identité sans massacre
Pas d’histoire sans guerres ni débâcles
Fatigué mais indifférent face aux gens qui ne parlent que pour se battre
Moi si je parle autant c’est pour me sortir de cette mare
Je m’auto-paraphrase me garde de répéter, car cela serait grave
À chaque paragraphe paraphe pour que les incrédules le sachent
Il y a dans ce que je dis ce que je pense et jamais ne m’en cache
Ma puche-ca sur le cap et entre les dents une dague
Dans la tête une bague pour marquer le front des conos que je croise
Maintenant je m’engance créant ciel et terre car l’envie me déborde
À m’entendre pas une phase normale, à croire que mes lectures me regardent
Je suis homme qui tarde, s’égare, créancier de l’apprendre
Avant qu’on ne l’hôte qu’on la pende j’use des pouvoirs de ma langue
Poussé en avant par ma panse, enfant d’ouvrier porte donc l’outillage
Je larde ces idées qui sinon feraient de nous des cadavres
Quand on pourrait simplement se sentir d’être grand et de grave'
Sur les frontons des villes qu’on attend les géomètres et les braves Sur les f
Les enfants, les graves, les barges, les fades, les bizarres et les bardes
Tous entre son point d’origine et l’instauration de son cadre
Fini de penser que nous ne serions que des incapables
Œuvrer dans cet art pour que vive à l’écart notre mal
Changer les espoirs vaincus en de petites palabres
À chaque jour étudie ton désir et traduit le par ta
carne
Mon crew est une horde de hors-la-loi, préférant le
monde
Que son refus, acteurs des circuits dont lucratif n’est
pas le but
On ne courbe la tête que devant le cahier quand la
nuit tombe
On parle autour de la table, pendant des heures les
nuits fécondes
J’ai cru que c’était fastoche, guerriers fantoches
s’abstenir,
Je retourne à la feuille des heures durant et me ravise
Je joue avec les mots, avec les morts, puis le mot rue,
Les moraux, mort aux vaches, les garde-à-vue, car
c’est hip-hop
Et qu’il faut que ce soit vu, la référence avec
dehors,
Hip-hop je le suis malgré une élocution hors mode
Pas de discours mais une pensée qui encense
l’hors-norme
Me réappropriant tout pour faire des mots la
langue notre
Distordant Distordant les lignes rééduquant les vues qui
s’tordent
A base d’illusions acoustiques pour que nous
changions d’ordre
Dans mon son peu d’orgues, dans mon sang plein
de drogues
Que mon cerveau fournit sous la pression de mes
ordres
tous indexés vers l’autre que j’atteindrais par mes
cordes
Morte d’ores et déjà cette rime n’avait rien à
m’enseigner d’autre
Appelez-moi le prophète devenez mes apôtres
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2. |
A.O.I
02:47
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Appellation d’origine incontrôlable
L’âne solo
Tu subiras l’engrenage
Ici les mots défilent
Et si ça fait sourire les filles
On peut faire ça toute la nuit
En Romandie ou en Sicile
On n’écrit pas pour se soigner
On s’est rendu autonomes
Si on fait ça monter sur scène
C’est pour le voyage et la faune
Y a pas d’carottes qui tiennent
Pas de bâton dans la main
Y a pas de super hé Y a pas de super héros
Et pas d’regrets le lendemain
Sur les chemins de Stevenson
On vient rejouer les histoires
Quand l’âne brame, les routes se croisent
Viens donc trinquer à l’abreuvoir
L’âne est têtu mais il parle fort
Il tient le monde dans ses paroles
Il ne porte aucune fesse d’hommes
Mets donc ton cul sur tes guiboles
Profites-en qu’elles sont valides pour aller voir sur les
chemins
t’as pas besoin d’une grande valise pour explorer ton
quotidien
Alors prends soin de ton Sherpa
Payes-lui une biture
Qui veut aller loin
Prend soin de sa monture
Appellation d’origine incontrôlable
L’Âne solo
Accepte de s’asseoir à table
En direct permanent sur Radio Ondes Courtes
On a le flow indépendant
On est une radio qui écoute
Il y a des beaux et des baudets
Il y a des mots et démodés
Il y’a des faux et des faudrait
Ici on l’fait pour de vrais
... Eh Balelo qu’est-ce qu’on fait au juste ?
On hante le rap français
Bien qu’on ne soit pas des fantômes
On bande notre arc pour en décrocher la pomme
On marche sur l’eau seulement si c’est des flaques
Si on regarde vers les cieux c’est pour vérifier si il pleut
L’âne solo
Reste un troubadour
Usant de ses verbes pour faire valser la basse-cour
La foule à fond déboule, débat, bouge et devient délire
Si tu comprends pas, regarde nos bouches tu pourras lire
Du bain douche pour la pens’, de la dépense pour que ça
touche
Il chantera douce France
En patois pour que ça louche...
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3. |
La Plante
03:14
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Niveau practice depuis plus d’une décennie, plus une nuit d’sommeil
Avant que l’on me foute sous terre, il faudra donc que je veille
Sur mes gardes sans cesse un ascète, souhaite inscrire ce geste
Dans un réel à l’aspect factice un tantinet complexe
Trop perdu de temps dans les culs de bouteilles, devenu aveugle
Enfant tenté derrière les culs, devenu fourbe et menteur
Absent maintenant les soirs, je suis chez moi je rime, sans rancœur
En voici le rendu dans vos feuilles, entre bruit et candeur
C’est mon devoir, depuis que je sais que la vie se transpire
De ne courber la tête que devant mon cahier, écrire
Même si elle produit la plante, chaque nuit elle respire
C’est en tout cas et en tout état de cause, mon avenir
Avant que la mort m’emporte, de ce coin
Que la forme m’informe, à bon ton
Que la cohorte m’accorde en son sein
Que mon aorte s’arrête pour de bon
Après je trouverais d’autres labyrinthes où me perdre
Où me vautrer, dans un merdier que trop j’aime
À m’éreinter de fuir cet enfer de mots mêmes
Pour aller vers l’étranger car l’action semble éternelle
Elle l’est, sous tension, en sous-thème, une citerne
Des vies d’hommes emplies de soirs et de livres à problèmes
La solution semblait bête, se jeter sur la scène,
Observer, ne pas se satisfaire du piège du simple
Mais rester anonymes, on n’aime pas les vedettes
On les jalouse alors qu’elles sont tenues pour muettes
L’obscène aujourd’hui n’est plus le cul ni le pèze
Mais le luxe fataliste des idées que l’on nous cède
L’appétit souverain de tout faire pour en être
L’incroyable monotonie avec laquelle on opine du chef
REFRAIN
Après ça s’ouvre un temps qui n’est plus de mon ressort,
Je travaille, pendant que le reste de la terre pas morte
Se cuite, chassant nos vies d’huîtres, capables de créer
Des perles, seulement pour qu’un autrui nous la livre
Nous permette d’entrevoir qu’on ne vaut pas rien et qu’ça
vibre
Ici à l’endroit où l’on n’est, si on se lance le défi
On peut le trouver dans les potes, le bon son, l’amour ou un On peut le t
livre
Ou bien porc nègre groin dans l’herbe, prêt à s’instruire
Fuir les habitudes imbéciles de rester à « s’ennuir »
Et dans l’effort fortuit semble s’ouvrir une porte,
Sur une drôle d’époque, qui vaudra que le coup on le porte
Loin de toute idée prescrite, mais là était le risque,
REFRAIN
Lutter contre les pensées morbides, pas seulement par
l’esprit
C’est chaque jour se rendre fort à base d’écoute et
d’envie,
Il n’y a rien au monde, qui ne puisse pas nous appartenir
Mais il faut apprendre par cœu Mais il faut apprendre par cœur, que c’est là notre désir
Pousser en avant d’une heure, n’est pas toujours inutile
Aux enfants d’ouvriers n’est pas aisément transmissible
Car éreintés les parents n’ont plus de force pour rire
Ou bien il ne savent pas, que l’amour ne va pas suffire
C’est notre devoir, quand on sait que la vie se transpire
De ne courber la tête que devant son instru et s’instruire
C’est en tout cas et en tout état de cause, mon dire
Ce soir où j’essaie de tuer l’instru comme on torcherait le
kir
On rira bien de notre jeunesse si on trouve à la remplir,
D’expériences fécondes et de beaux souvenirs,
C’est en tout cas et tout état de cause mon avenir
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4. |
Apéro Rap
04:28
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Mieux que de se battre que de se mettre à pérorer
Apéro rap à peine aurai-je le temps de pas ou peu parler
Du jeu, des règles où j’erre, battant la rime sur la brise légère
Un pas devant l’autre d’abord pour s’entre-suggérer
Pas de raison qu’il y ait ici des cadors et des cacous,
Juste une bande de cabourds fraîchement issus du zoo
Exécutant des gestes simples comme on sait faire à plein un foot
Tous remplaçants comme dans un Classico de jazz manouche
Souvent se parler à l’oreille, prêts à se rendre sourd
User du standard de la veille comme on partagerait la soupe,
Chasser dans le silence avant de vendre la peau des poulets
Faire tourner en boucle les refrains usés sur les routes
REFRAIN
Et c’est l’apéro rap, de 3 à 4, de 5 à 6, et puis encore de 7 à 8
Et c’est l’apéro rap, on va avoir mal à la tête mais pas pour avoir pris la cuite
On a fumé le marionnettiste, sniffé le maquillage
Tout le monde rentre sur la piste, tchatcher son gribouillage
On en revient à la base, à l'aspect fondamental
On n’a que les mots frère ! Pendant que ça rumine dans le pâturage
Mets-le en bandoulière, car on en a plein dans le sac
Quand le doute est au journal on le dissipe en embuscade
La diction en usage quand partout ça pue le naufrage
Pareil qu'un plat de pâtes qu'une randonnée en montagne
Ça se déguste quand l'Audimat devient acteur de son spectacle
L'encre est dans nos salives et le bateau a mis les voiles
Rien à foutre si il dérive, tant que les idées elles, se voyent
Et on charrie par charité le charabia est invité, dans les charts mon pote du monde entier x2
J’arrive du poste cassette, fonky comme au début du siècle
Frappe grosse caisse et caisse claire depuis avant mon premier pet,
Ma première canette, mon premier coup de quéquette mon premier set
Et les premiers bulletins scolaires avec des zéros devant le sept,
On fait des euros des salaires depuis qu’on sait que la musique paie
On en rêvait à peine quand on frappait le QY
C’était comme un rêve, faire le concert avec Mauresca
Retrouver ma petite chambre avec des étoiles plein la tête
Beta 87, SM 58 Fisher Price
Tous les moyens sont bons, pour qui veut attraper le mic
Je l’ai pas fait pour le fric mais pour le kif à la base
Ça m’a amené à faire des trucs avec des types un peu nazes
On est mieux ici qu’au taf, on y est 24 sur 24
Je m’endors avec ma femme et dans mes rêves je vois des pads
Sers-moi l’apéro Bal’, moi j’te cuisine des raps
Et si la machine s’emballe, laisse couler ce jazz
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5. |
AI!
03:16
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J’ai commencé fumant la paille / Je finirai par le pissenlit
Sans dent à boire à la paille / En regardant brûler le pays
Déchet du siècle pas à la Haye / Poète sans yeux écrira Haï-
Coup pour coup et criera Aïe / Tirant Godille, des riches haïs
On dirait presque que j’baille / On veut me voir en clip à Bay-
On veut me force de perdre le bail / D’autres perdent le nom mais reste baillis
Sur moi il ne pleut que des caill- / A ce qu’on dirait, merde, il caille
Ya pas de sauvageons pas d’cailles / Et races qui polluent mon cahier
REFRAIN
Tu peux remballer ta paille / L’âne solo ne mange que de l’ail
Vive le temps venu où j’die / Vampire face à une gousse d’ail
En slip, à poil, ou vêtu d’haill- / On classera l’truc rayon d’ailleurs,
Est-ce du Rap ou bien du Raï / Le disque est rayé écoute ça fraï
Une voie rayée comme des graïles / Loin d’où on attendait ce railleur Une voie rayée comme des graïles / Loin d’où on attendait ce railleur
Accordera vie et pantaï / Excédé car prise les détails,
S’exerce l’assiduité Muay Thaï / Dans cette fripe j’me fais tailleur
Du pussy miel pour rendre Gaï / Quand je me meus dans cette pagaille
J’espère au moins que le son t’égaye / Y’a assez d’lieux où il y a de l’aigreur
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6. |
Le Joufflu
03:32
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Un joufflu souffle, gonfle d’un coup un bateau souple / nous aux bras des bouées on joue aux boules avec des moules
au bal des jours on joue de nos atours maboules et cools / on en rajoute, c’est pas notre faute on est la foule !
On j’acte, on joute grave car on sait écouter / on trace des routes, et chaque tracks on les découpe
on jette du jus autour pour que les absents y goûtent / on en rajoute, c’est pas notre faute on est la foule !
On se bat, à coups de graffs aux murs car on veut croute’ / on a les clefs, car de chaque siècle on est la voute
on cherche des esgourdes pour que nos accents y coulent / on en rajoute, c’est pas notre faute on est la foule !
REFRAIN
hey mon pote viens on va boire une bière, militer c’est pas pour nous on pas les couilles
allez mon pote viens on va boire une bière,et on se dira que si le monde coule c’est pas notre faute on est la foule
On doute de tout sauf qu’on est foule et qu’on est poutre / château de sable se construit seul et rien à foutre
on fout droit l’oblique et on s’allonge au fond d’un trou / on en rajoute, c’est pas notre faute on est la foule !
On floute les contours pour que le rap devienne boule / balle au pied roule, sans autres rules qu’un simple foot /on foule
du pied la pelouse, un but l’applause un autre la coupe / on en rajoute, c’est pas notre faute on est la foule !
Toujours prêt à s’essouffle, et ce... pour pas un rouble / il s’agit là d’un souhait fou, les sous et tout, on s’en fout
c’est pas pour nous, nous on coûte se qu’on écoule/ on en rajoute, c’est pas notre faute on est la foule !
REFRAIN
Depuis que le monde tourne l’histoire n’est qu’un round / KO ou soudoiement conflits douteux, et coup de poudre
code quantum, à quand la boucle d’octobre rouge / on en rajoute, c’est pas notre faute on est la foule !!
La tête dure comme des clous à force d’avoir reçu des coups / habillés mal car pauvres mais on passe pour des ploucs
mon dès à coudre je raccommode mes croutes aux genoux / on en rajoute, c’est pas notre faute on est la foule !!
Un fool aux as, tu perds la boule, à la Un fool aux as, tu perds la boule, à la roulette tu perdras tout / ne joue pas dans cette cours ces lois sont là pour te rouler
la frontière est bourde, elle n’est que le pourtour d’un peuple ? / on en rajoute, c’est pas notre faute on est grande gueule!
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7. |
L'écart
01:51
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Y a l’écart que l’on creuse vis-à-vis de son départ
Y a les cartes que l’on tire et celles que l’on répare
Y a l’écart qu’on dépasse dans l’effort collectif
Celui qu’on franchit seul, seul face à ses devises
Y a les cars que l’on prend pour partir à la fac
Y a les cartes qu’on envoie quand on est en voyage
Y a les tapes qu’on se donne après le taf accompli
Puis la prochaine étape que l’on voit se dessine
Y a les tartes qui rappellent les jolis souvenirs
Y a les tartes qu’on s’est mis pour s’aider à grandir
Y a le taf d’insoumis que l’on mène à la longue
Mais le tact d’être polis pour toucher le plus grand nombre
Y a l’écart que l’on octroie pour se séparer de soi
Et l’écart qu’on oct Et l’écart qu’on octroie à la liberté de l’autre
Y a les tapes qui sortaient pour faire parler du monde
Y a la frappe qu’on prépare pour remuer les ondes
Y a le Ricard que l’on dose et qui nourrit la faune
Y a tchatcher bourré et puis monter sur scène
Y a les Karts qu’on conduit pour se prendre pour Stallone
Parler de coucher à trois... se voir le faire
Y a parler d’apprendre et apprendre à parler
Y a penser un voyage et partir en voilier
Hâte-toi lentement comme l’on fait les copains
Quinze mois sur une coque et nous sur les
chemins
Y a l’écart de la patrie et de nos convictions
Y a l’espoir qu’on nourrit de partager nos
visions
C’est l’idée franchissable entre l’idée et l’acte
Entre un taquet dans le sac et puis le boxer en
live
Il n’y a que la niaque,
Que l’attaque de l’envie
Que la traque de l’ennui
Que l’on puisse réalise
Chaque jour retaper une bâtisse qui s’écroule
Une barrutla qui s’esquisse
Un pantais en devenir
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8. |
Libérez-le
08:17
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Libérez Balelo,
Libérez, Libérez Balelo !
Libérez, Balelo !
Libérez, s’il vous plaît, Balelo !
La con de
Les condés x4
Y a pas de sous métier, mais quand même
Est-ce que mettre une prune résout un problème
Vous salissez la couleur de mes yeux
J’espère au moins que vous ne croyez pas en Dieu
Car il n’existe pas et si c’était le contraire
Il ne croirait pas en celui qui matraque un autre à terre
Le jour où je paie des impôts j’ai la gerbe
Il paraît qu’il y en a des biens, non non la ferme
Après chaque bavure personne pour le dire
Apprendre à obéir c’est donc se mentir
Le petit chef en toi a-t-il de quoi se satisfaire
De gazer des lycéens de charger des grand-mères ?
REFRAIN
Le travail c’est la santé pédé
Chope la grippe reste alité
L’état d’urgence ça fait des heures sup’
Les attentats ça fait qu’on les suce
Sécurité et police ça rime pas
Demande à Mohamed ou à Rim-K
Sécurité et police ça rime pas
Demande à Zieb Bouna Rémy et Adama
Le petit chef en toi a-t-il de quoi se satisfaire
de gazer des lycéens de charger des grand-mères ?
Le petit chef en toi a-t-il de quoi se satisfaire
De subir la pression de son ministère ?
Enculé de ta race, enculé de ta race
Tu te sens pousser des couilles parce que t’as ton casque,
Tueur méthodique comme le frère Mouzone
Ton gaz lacrymo perse la couche d’ozone
Enculé de ta race, sale enfant de putain
Force de l’ordre tu n’es qu’un pantin
Protèges les intérêts des mêmes salopes
Qui flinguent des mémés et qui tapent sur des gosses
On sait pour qui tu votes sale enfant de pourris
Les mêmes qui ont abattu Ibrahim Ali
Serres mon pote pour un joint
Heureux qu’il reste entier
On est quelques un à pouvoir témoigner
|
L'Ane Solo Montpellier, France
c’est la rencontre entre Balelo, rapper solo, et Digeo du groupe Bois Vert.
L’un donne ses textes à entendre,
l’autre chauffe la salle. Boostés par Yellow (Doctors de
Trobar, Mauresca…), aux platines.
Rap classique
nourri au sample et au breakbeat, Textes en français et en occitan, ce solo à trois est de ceux qui
s’écoutent autant qu’il se regardent…
... more
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